Avant de se lancer dans le Death Valley
National Park, on ne rit pas. C'est en juillet que la chaleur y est à
son max et, comme c'est particulièrement chaud plus tôt partout où
on est passé jusqu'à maintenant, on ne s'attend pas à une
exception... On fait le plein d'essence et le plein d'eau. Le
congélateur peine à faire son boulot mais il est plein de
bouteilles d'eau lui-aussi.
On entre dans le parc à quelques
kilomètres de Beatty mais le bureau d'info est tout au centre , à
Furnace Creek. On se rend vite compte qu'on est sur une autre
planète. On entre du même coup en Californie.
Arrivés au centre d'info, on en a la
confirmation. Il fait 116 degrés Fahrenheit et il est environ 11h.
C'est 46,6 Celsius. Et il n'y a pas le facteur Humidex de Colette là
dedans car il n'y a pas d'humidité. Par exemple, j'ai essayé de
faire de la buée avec ma bouche dans mes lunettes soleil pour les
nettoyer. Pas moyen, ça sèche avant d'arriver sur le verre... Sans
mentir, lorsqu'on reçoit un peu de vent dans le visage, c'est comme
si on levait le couvercle du BBQ et qu'on y mettait la face...
Mais on prend quelques renseignements
sur ce que l'on ne doit pas manquer sur notre route et on repars.
Pour entrer dans le parc à partir de Beatty, on a descendu la
majorité du temps. Mais comme on remontera à partir de maintenant,
il est conseillé de couper la clim régulièrement, question
d'économiser le moteur...
On a aussi croisé les voitures qu'on a vu à Beatty. Des voitures maquillées pour qu'on ne voit pas la marque ni le modèle et qui roulent pendant quelques jours dans les conditions extrêmes du désert.
Dunes de sables
Zabriskie Point
Badwater
C'est le point le plus bas de toute
l'Amérique du Nord. On se trouve à 282 pied ou 855 mètres sous le
niveau de la mer. Il ne reste qu'une petite flaque d'eau et une bonne
épaisseur de sel. Et il fait encore chaud!
On peut voir, dans le milieu de la falaise, une affiche indiquant le niveau actuel de l'océan
On peut voir, dans le milieu de la falaise, une affiche indiquant le niveau actuel de l'océan
On poursuite le périple à travers ce
décor de désolation aride. Pas d'oiseaux ni d'animaux.
La sortie du parc Death Valley se fait
sans problème malgré le gain d'altitude pour passer les montagnes.
On traverse ensuite le désert de Mojave. Moins aride que Death
Valley, on voit quelques signes de vie mais pas encore beaucoup.
C'est à Bastow qu'on prendra de l'info pour le coucher et qu'on
décidera de se rendre à Los-Angeles. Avec le 4 juillet, on espérait
bien avoir de la place donc lorsqu'on trouve un camping avec de la
place pour Vend. Samedi et dimanche, on le prend. Et rendu pas loin
de la destination, on peut même se permettre d'éteindre la
climatisation...
Comme à l'habitude, environ aux 2 ou 3
jours, il faut aussi arrêter faire des courses. Il y a du rangement
dans le véhicule mais c'est quand même limité.
Il est 20h lorsqu'on arrive au camping.
Ça aura été encore une grosse journée. Moins de «wow» qui frappe au ventre que le
Grand Canyon mais quelle expérience que ce désert.
Vos photos sont à couper le souffle! Avez-vous croisé Flash et Mater?
RépondreSupprimerOui, on les a vu! Mais pas dans le désert... ;-)
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