2015-07-06

2015-07-03 Beatty, Nevada – Ponoma (L.A.), Californie

Avant de se lancer dans le Death Valley National Park, on ne rit pas. C'est en juillet que la chaleur y est à son max et, comme c'est particulièrement chaud plus tôt partout où on est passé jusqu'à maintenant, on ne s'attend pas à une exception... On fait le plein d'essence et le plein d'eau. Le congélateur peine à faire son boulot mais il est plein de bouteilles d'eau lui-aussi.

On entre dans le parc à quelques kilomètres de Beatty mais le bureau d'info est tout au centre , à Furnace Creek. On se rend vite compte qu'on est sur une autre planète. On entre du même coup en Californie.

Arrivés au centre d'info, on en a la confirmation. Il fait 116 degrés Fahrenheit et il est environ 11h. C'est 46,6 Celsius. Et il n'y a pas le facteur Humidex de Colette là dedans car il n'y a pas d'humidité. Par exemple, j'ai essayé de faire de la buée avec ma bouche dans mes lunettes soleil pour les nettoyer. Pas moyen, ça sèche avant d'arriver sur le verre... Sans mentir, lorsqu'on reçoit un peu de vent dans le visage, c'est comme si on levait le couvercle du BBQ et qu'on y mettait la face...


Mais on prend quelques renseignements sur ce que l'on ne doit pas manquer sur notre route et on repars. Pour entrer dans le parc à partir de Beatty, on a descendu la majorité du temps. Mais comme on remontera à partir de maintenant, il est conseillé de couper la clim régulièrement, question d'économiser le moteur...


On a aussi croisé les voitures qu'on a vu à Beatty. Des voitures maquillées pour qu'on ne voit pas la marque ni le modèle et qui roulent pendant quelques jours dans les conditions extrêmes du désert.

Dunes de sables





Zabriskie Point





Badwater
C'est le point le plus bas de toute l'Amérique du Nord. On se trouve à 282 pied ou 855 mètres sous le niveau de la mer. Il ne reste qu'une petite flaque d'eau et une bonne épaisseur de sel. Et il fait encore chaud!

On peut voir, dans le milieu de la falaise, une affiche indiquant le niveau actuel de l'océan




On poursuite le périple à travers ce décor de désolation aride. Pas d'oiseaux ni d'animaux.

Oui, il fait chaud. C'est un thermomètre cheap mais il a explosé pareil...


La sortie du parc Death Valley se fait sans problème malgré le gain d'altitude pour passer les montagnes. On traverse ensuite le désert de Mojave. Moins aride que Death Valley, on voit quelques signes de vie mais pas encore beaucoup. C'est à Bastow qu'on prendra de l'info pour le coucher et qu'on décidera de se rendre à Los-Angeles. Avec le 4 juillet, on espérait bien avoir de la place donc lorsqu'on trouve un camping avec de la place pour Vend. Samedi et dimanche, on le prend. Et rendu pas loin de la destination, on peut même se permettre d'éteindre la climatisation...

Comme à l'habitude, environ aux 2 ou 3 jours, il faut aussi arrêter faire des courses. Il y a du rangement dans le véhicule mais c'est quand même limité.

Il est 20h lorsqu'on arrive au camping. Ça aura été encore une grosse journée. Moins de «wow» qui frappe au ventre que le Grand Canyon mais quelle expérience que ce désert.


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