2015-01-14

Cuba, part two!

La suite et fin de notre escapade cubaine! La première partie est ici.


Les gens


Nous avons un peu fraternisé avec d’autres gens de notre bloc. Un couple de Magog qui était arrivé un peu avant nous et un autre couple arrivé sur le même vol que nous. Mme Teyssier nous a justement fait suivre une photo qu’elle a capté de Julien qui se rend à la plage par le plus court chemin! Merci!

Sinon, les gens de l’hôtel sont sympatique en général. Mais peu maîtrisent bien l’anglais. On y va par mot clé ou encore avec des gestes pour Valérie! Elle fait des gestes dans n’importe quelle langue donc ce n’est pas un problème! Les garçons ont réussit à faire comprendre à la femme de ménage que Valérie aimerait avoir un plus gros oreiller. Elle n’en avait pas de plus gros mais le lendemain, on avait un coussin de fauteuil sur le lit! Elle a donc eu droit à quelques rouges à lèvres et petits jouets pour ses gamins!


Il y a aussi Raymond, l’un des serveurs de la cafétéria. Un matin que je lui demandais de remplir notre bouteille d’eau, il m’offre de le suivre dans son bureau. Je le suis et je me rend compte qu’on s’en va vers les toilettes. On entre et il barre la porte derrière moi! Je n’avais pas peur car en plein jour et, physiquement, il ne faisait pas le poids… Mais il débarre ensuite une petite armoire dans les chiottes pour me montrer une boîte de cigares à vendre! Business, business!



Il y avait un petit groupe de fêtards qu’on croisait de temps en temps et l’avant dernier jour du séjour, l’un d’eux était très content (et son coloc aussi probablement...) que Valérie ait apporté de l’Immodium. On les a revu à l’aéroport et il était bien reconnaissant du don et de son efficacité! Pas de là à nous payer un verre mais quand même...


Le couple de Magog parlait de temps en temps avec un cubain qui se promène sur la plage. Il y a en quelques uns qui se promènent avec un gros coquillage en espérant le vendre. Ou en offrant des cigares. Sur les plus gros hôtels, il y a souvent des gardiens pour empêcher cela mais pas ici. Ils sont par contre toujours aux aguets de voir surgir la police. Mais celui qui vient voir nos voisins a l’air sympathique et pas trop achalant. Il n’essaye pas de vendre quoi que ce soit. Il remarque vite fait que les garçons cherchent et trouvent des coquillages. Il regarde ça avec eux et leur explique des trucs.

Il repasse un autre moment avec une noix de coco. On placote toujours un peu plus avec lui mais il ne reste jamais longtemps. Il nous mentionne tout de même que lorsqu’on partira, si on veut bien lui laisser des choses comme du dentifrice, il serait content. Il dit qu’il sait qu’il fait froid au Canada mais, je ne sais pas s’il jouait la comédie ou non, il a été bien surpris de voir les photos d’hiver que Julien lui montre avec sa tablette, de voir le ski-doo et notre maison! Faut dire qu’il n’a pas la télé chez-lui et pas certain qu’il a eu la chance de la regarder souvent... Et à voir la photo ci-dessous, pas certain qu’il a compris le principe de la photo. C’est moi qui aurait dût lui dire de sourire probablement...

Il a montré à Julien à grimper dans un cocotier et leur a trouvé une autre noix de coco à manger. Il était bien sympatique et c’était même un peu triste de le laisser dans sa pauvreté. Il retournait voir sa femme et ses enfants quelques jours à Santiago. Il avait plus de 12 heures d’autobus à faire. On est probablement arrivé à la maison avant lui en étant parti à la même heure... Mais il a maintenant au moins une serviette Club Piscine et un maillot de bain Nike en plus de savon, dentifrice et quelques petite bébelles!


Les activités


On a pu alterner les jours de plage avec quelques sorties.
La représentante de l’agence de voyage est venu parler des activités payantes offertes. En famille, on a opté pour la sortie en catamaran versus la visite de la Havane et la ride en jeep. Avoir chaud sur le bord de la plage, ça passe. Mais on avait pas vraiment le goût d’avoir chaud en ville ce coup là… Maybe next time!


Mais avant le bateau, on a pris la ride d’autobus. Nous aurions pu louer des vélos mais, à 4, ça revenait plus cher que l’autobus 2 étages, d’où on peut descendre et remonter. On l’a pris le matin pas trop loin de l’hôtel et il faisait la boucle en se rendant tout au bout de la péninsule de Varadero. Ça nous a permis de voir du paysage mais aussi de passer près des plus gros hôtels plus loin. Dire que les vacanciers sont 10 fois plus nombreux qu’à notre bout mais la plage a la même largeur! Même si la probabilité de voir de jolies russes en string est plus élevée, je suis bien content du peu d’achalandage de notre coin!




On a fait la boucle complète pour revenir et aller se rafraîchir à l’eau un peu. Et j'ai vu de jolies russes en string!

Le billet étant bon pour la journée, on a repris le bus après souper pour se rendre à Varadero. On a fait le tour des kiosques de bébelles et flâné en revenant doucement à pieds. On a pu voir quelques lézards, au grand plaisir de Valérie.



Tout près de l’hôtel, il y a un restaurant dans une maison qui aurait appartenu à Al Capone dans les années 20. C’est juste un stunt publicitaire car il n’aurait jamais habité là. Au mieux ça aurait servi d’entrepôt d’alcool de contrebande. Mais rien n’est moins sûr. Nous ne sommes pas allé y manger mais elle a de la gueule, tant de la rue que de la mer.




On a aussi pu profiter d’une petite balade en petit catamaran à l’hôtel. Ce n’était pas offert tout le temps car il y a eu du vent et de la vague souvent. Mais on a eu notre chance un moment donné. On voulait faire du pédalo et aller plonger un peu plus loin mais le vent et les vagues n’étaient pas synchro avec notre disponibilité!


 


La grosse sortie fût celle en grand catamaran vers Cayo Blanco.
Ça comprend l’aller-retour en autobus vers la marina, la ride vers Cayo Blanco en catamaran, un arrêt pour faire de l’apnée au dessus des coraux et des poissons, un arrêt pour “interagir” avec des dauphins et finalement le dîner (et les boissons) sur la plage de Cayo Blanco.



La ride en bateau est pas mal et il y a de l’animation. Un photographe filme et prend des photos. Il y a quelques unes de ses photos dans le lot.



Comme il y a quelques bateaux en même temps, on ira direct aux dauphins avant l’apnée. C’est un genre d’enclos entre 2 îles et on descend sur une plateforme pour être dans l’eau à la taille. L'entraîneur fait faire des trucs aux dauphins pendant que les poissons nous passent entre les jambes! On aura bien sûr droit à un bec chacun. Il y a juste Valérie pour qui le dauphin lui a carrément fait le tour du visage en l’embrassant tout le tour! Ça doit être son parfum! Mais la madame était contente…!

                           



                        





On repart de là pour un petit bout avant de jeter l’ancre de nouveau. C’est le temps de se jeter à l’eau. On est à une profondeur de 3 ou 4 mètres environ, 10 ou 12 pieds. On a un masque et un tuba chacun. Julien a le nôtre qu’il prêtera à sa mère un moment donné. C’est un peu impressionnant de flotter au dessus des coraux et des poissons mais c’est bien agréable.





Après, c’est l’heure du lunch sur la playa. Le soleil et fort et pas beaucoup de vent donc bien heureux de se trouver un parasol. (Inquiétez-vous pas, j'ai tassé ma chaise à l'ombre...)


On mange bien et on prend quelques rhum and coke.
La plage est blanche et on a de l’eau en bas des genoux pour plusieurs mètres avant que ça descende.
                   


Il y a quelques activités optionnelles et on reprend le large pour le retour vers 15h. Une journée bien remplie!

Et les gars se sont fait des amies...


 


La dernière sortie fût de retourner en “ville” pour acheter les petits souvenirs qu’on a spotté et surtout aller sortir de l’argent au guichet car il n’y en a plus à l’hôtel. Et comme on doit payer une taxe de sortie de 25 pesos cash par personne, j’ai hâte de l’avoir dans mes poches...


On est allé à la marche mais on s’est payé une ride dans un taxi de 1927 au retour.



 


Le 6 a été notre dernière journée de plage. Avec la job de refaire les valises aussi. On a largué ce qu’il restait de trucs que nous avions apporté pour donner. On a revu notre gringo pour lui remettre quelques dernières petites choses et lui faire nos adieux.

 La journée du retour s’est passé pas trop mal non plus. Le bus nous prenait vers 9:00 à l’hôtel donc on ne passait pas une partie de la journée sans chambre. Louis nous avait donnée le nom d’une amie qui travaille pour Transat au sol à Varadero mais elle n’était pas là. C’est platte car il y aurait eu de la place en première classe, des fois qu’elle aurait pu nous upgrader…Mais il y avait quelques bancs libres donc on a pu prendre nos aises après le décollage. Pas de trouble en vol ni aux douanes, à part qu’ils n’avaient pas “pensé” qu’un vol arrivait de Cuba et tous les guichets de douanes n’étaient pas ouvert. On retrouve toutes les valises et après un coup de fil à notre voisin Michel, celui-ci arrivait 20 minutes plus tard avec notre ti-truck, bien chaud sous le -20 degrés. Welcome back, c’est l’hiver!


En résumé, un ben beau voyage. Comme on dit, ça nous sort de notre zone de confort un peu mais contrairement à la première (et seule autre fois) où nous étions allé dans un tout-inclus, on n’a pas pas commencé à trouvé le temps long après 4-5 jours.


Toutes les photos sont disponibles ici. Et vous pouvez normalement cliquer sur les photos dans le texte pour les voir en plus grandes.


On reprend donc le quotidien assez vite. Les parents de Valérie sont un peu mal en point. Justin a fait 4 jours d’hôpital pour une pneumonie et Claire a une grosse grippe (influenza). On fera donc ce qu’on peut pour les aider avec les frères de Val.


Et les conditions de ski s’améliorent à Stoneham avec la neige et le froid. J’ai eu une autre pratique de descente de traîne mais dans le pitch du sous-bois cette fois. Ça réchauffe! Je n'en souhaite pas mais je serai prêt pour mon premier cas!


Asta la vista!

(La première partie est ici.)

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