2011-08-02

Première sortie de camping

Commence à être temps vous allez dire...


Mais comme d’habitude, on se décide à la dernière minute, selon la météo. On annonce beau pour le week-end donc, jeudi, Valérie fait quelques téléphones. C’est plein dans le parc des Hautes-Gorges de la riv. Malbaie donc elle s’essaye dans le Parc de la Batiscan. Chanceux, qu’on est, il vient d’y avoir une annulation! On prend donc le dernier terrain pour samedi soir.

Le stock “sec” est pas mal toujours prêt. Pour la bouffe, c’est assez vite fait aussi et Valérie s’occupe de ça le vendredi, en plus de faire le bagage des gars. J’ai pour ma part un peu de “gossage” à faire sur l’auto pour faire entrer sur le rack de toit les deux vélos d’adultes en plus de la boîte... Mais ça se fait sans trop de trouble donc on charge une bonne partie du stock le soir même.
Comme on a le site seulement vers 14:30, on ne se presse pas trop de partir. C’est à seulement 1 heure de route et les sandwichs sont prêts pour le samedi midi. On finalise de charger le bagage et on décolle vers 9h30.

Sur place, on stationne, décroche les vélos et en moins de 15 minutes on est prêt à partir. On découvre un peu les lieux et ça semble vraiment intéressant. Et qu’elle surprise de voir une si belle plage le long d’une rivière!

On y reviendra plus tard, c’est sûr! On roule dans des sentiers pas trop difficiles, qui sont aussi partagés par des randonneurs à pieds. Quelques secteurs que certains d’entre nous feront à pied mais c’est quand même bien comme sentiers. On se rend au site où Hubert était installé avec ses amis scouts au début du mois. On passe à côté des activités Via Ferrata et grande tyrolienne mais on garde ça pour une autre fois.







La rivière est vraiment belle avec toutes ses cascades.

On revient à l’auto pour prendre la glacière et s’installé à l’ombre pour le diner. Le site n’est toujours pas disponible mais ce n’est pas grave. On mange et en va ensuite se mettre en maillot pour aller à la plage.



Vers 14:30, retour au site pour monter la tente et s'installer. Encore une fois, pas de mauvaise surprise. Le fond est sablonneux et bien confortable.






Une fois le setup à notre goût, Val et les gars vont de nouveau à la plage. Pour ma part, c'est la section des sentiers de vélo de montagne qui m'attirent. Le début est prometteur et comme j'ai conserver mes «pneus de ville bien lisses», j'y vais mollo car il y a pas mal de racines. Mais l'adrénaline embarque et c'est plus fort que moi et la vitesse augmente... Jusqu'au secteur où un glissement de terrain a enseveli une bonne portion du sentier. Un peu de portage mais je ne suis pas venu ici pour marcher. Je remonte en selle malgré que le sentier ne soit pas au mieux et, on va dire que c'est la faute des pneus, je me bêche quelque fois!




Mais je retombe enfin dans un beau sentier sablonneux et l'odomètre monte dans les 30km/h de nouveau. La ride fût un peu plus longue que prévu mais je retrouve quand même les amis à la plage.

L'eau est bonne et ce qui est drôle dans une rivière, c'est de remonter le courant et d'ensuite se laisser descendre avec. On s'y amuse un bout de temps avant d'aller se faire à souper.

En soirée, il y avait une animation sur les papillons de nuit. Le jeune connaît son affaire et c'est bien intéressant. Mais après 1h30 à se promener entre deux sites de cueillettes de papillons, mettons que ça va faire. On s'en retourne au campement pour se faire un petit feu de bois sec. On perd Valérie assez vite, qui est attirée par son sac de couchage. Hubert la rejoint peu après tandis que moi et Julien nous endormons presque sur nos chaises sur le bord du feu...


Comme j'avais négligé de mettre la glacière et le sac d'ordures dans l'auto, on se fait réveiller vers 2:00 du matin par des ratons laveurs qui viennent magasiner du lunch! Heureusement, le sommeil de camping étant léger, ils n'auront pas le temps de se servir et mon apparition dans la porte de la tente avec ma lampe frontale et mes boxer aura tôt fait de les convaincre de déguerpir. Et d'aller se servir ailleurs! Mais juste au cas où le message n'était pas assez claire, j'ai quand même rangé le tout dans l'auto....




Après un bon déjeuner le lendemain matin, c'est à pied que nous sommes allé faire d'autres sentiers réservés aux piétons. Nous avons entre autres vu une maternité à chauves-souris et une zone d'interprétation du papillon Monarque.















Au retour, il faut bien sûr profiter de la baignade encore une fois avant de dîner et décamper.

Mais à 14:00, même si nous n'avons pas l'impression que quelqu'un attend après le site pour s'installer, nous sommes prêts à partir.


Voilà, la première sortie de camping est faite!


Lundi, nous avons eu la chance de présenter les gars à Mathilde Du Ranquet. Cette dame française, qui est amie de la famille Mercier depuis qu'elle a enseigné à tante Louisette à l'Université Laval, est maintenant âgée de 91 ans. Elle vit en France mais revient au Québec aux 2 ans. Ce sera par contre son dernier voyage. Bien qu'elle soit en pleine forme encore, son audition est diminuée un peu et elle a tout de même 91 printemps! Elle est donc revenu une dernière fois faire la tournées de ses amis québécois et ontariens et retournera en France le 8 sept. Mais c'est une femme tellement intéressante et intéressée que Valérie était très contente de pouvoir aller la chercher le lundi matin afin qu'elle passe la journée avec eux. Mylène est venu nous rejoindre pour le souper et je crois que Mathilde a bien apprécié les garçons. Mais elle les a aussi bien impressionné avec ses histoires du Trans-Sibérien ou en racontant l'histoire du château de Gautray, qui est dans leur famille depuis plus de 400 ans! Avant même que Québec n'existe! Et on dit qu'on va marcher dans le Vieux-Québec....



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